Une traversée de la Manche pour se retrouver
Après avoir effectué un voyage préparatoire en juillet 2017 avec l’association Solidarité Défense, 20 hommes et femmes de l’Association Ad Augusta prendront place, le 19 septembre 2017 à bord de deux voiliers emblématiques au port de l’Aber’Wrac’h (Finistère). Ils traverseront ainsi la Manche pour débarquer deux jours plus tard à Plymouth, où ils rencontreront l’association britannique homologue « Help for Heroes ».
Ce voyage est une étape importante pour la reconstruction d’hommes, blessés dans le cadre de leur activité professionnelle militaire. Michel Pech, Fondateur de l’association, explique : « cette activité s’inscrit dans le parcours d’accompagnement personnalisé que nous proposons. Aller à la rencontre de vétérans britanniques leur offre l’opportunité d’identifier d’autres parcours de reconstruction ».
Une fois débarqués, c’est une semaine d’échanges et de retours d’expériences qui attend les membres des deux associations. Au-delà de bonnes pratiques, ce sont leurs méthodes qu’ils partageront afin de renforcer leurs futures actions individuelles et collectives.
Les Gueules Cassées, ainsi que la Fondation d’entreprise Carac partenaires d’Ad Augusta soutiennent cette traversée et, plus largement, l’action de l’association auprès des blessés. « Venir en aide aux personnes qui ont participé à la défense de la France est indispensable. Nous avons le devoir de les prendre en charge et de les aider à retrouver leur dignité et leur raison d’être. C’est donc naturellement que nous sommes aux côtés d’Ad Augusta pour leur apporter des moyens complémentaires et leur permettre d’accompagner encore davantage ces blessés. » explique Olivier Roussel, directeur général des Gueules Cassées. »
Pour M. Jacques Goujat, Président de la Fondation d’entreprise Carac : « La Fondation d’entreprise Carac est la gardienne de l’état d’esprit du monde combattant, tant d’hier que d’aujourd’hui. L’une de nos missions est de perpétuer la tradition de solidarité des anciens combattants. C’est à ce titre que nous soutenons, depuis trois ans, l’action d’Ad Augusta.»